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Photo : Roland Costedoat |
Hélas ! les hommes n’y étaient pas vraiment et eurent de vraies lacunes à l’épée. Si les efforts ne sont pas conclu par des épées concluantes, le bénéfice des travaux s’évapore.
Seuls Antonio Jao Ferreira qui tua d’une demie-lame après avoir banderillé son adversaire et le jeune Louis Husson qui, lui, plaça une belle entière, surnagèrent dans ce désastre à l’acier. Les organisateurs, clubs taurins de Pau et d’Arzacq, eurent la bonne idée d’offrir le toro de remplacement en septième position. Ce « toro deregalo », cadeau au public, était un vrai « malabar ». Il en impressionna plus d’un. On vit le métier de Josellilo et la classe de Juan del Alamo. Le plus saisissant fut la sortie de Louis Husson, qui malgré sa jeunesse ne se dégonfla pas. Une belle série donnée avec élégance et maîtrise fit lever les gradins. Le pti’Louis avait gagné la partie. Le jeune dacquois, élève de Richard Milian avait montré sa décision et sa maturité lors de son précédent passage. Une belle promesse. On sortit avec le sourire de ce rendez-vous sympathique qui mérite de perdurer
Pierre Vidal
Fiche technique : Arzacq, dimanche, festival de bienfaisance. Deux tiers d’arène.
Sept novillos de José Escolar Carrasco.
Fernando Cruz : silence après un avis,
« Joselillo » : silence après un avis,
Antonio Jao Ferreira : une oreille,
Juan del Alamo : saluts,
Dorian Déjean : saluts
Louis Husson (sans picador) : une oreille
Le septième a été toréé par l’ensemble des acteurs.